Simple histoire à dormir debout imaginée par les Mongols afin d’effrayer les enfants les plus aventureux ou nouvelle découverte zoologique terrifiante ?
Nous allons aujourd’hui partir à la rencontre de l’Olgoï-Khorkhoï, ce ver qui terrorise tout un peuple…
Description du ver de la mort d’après les témoignages
L’Olgoï-Khorkhoï serait un ver présent dans le désert de Gobi en Mongolie et pouvant mesurer entre 60 cm et 2 mètres de longueur pour un diamètre de 20 cm environ selon les différents témoignages de ceux qu’ils l’auraient aperçu.
De couleur rouge, on le compare souvent à un intestin de vache, d’où son surnom de « ver-intestin ».
Son corps serait constitué de plusieurs anneaux, il ne posséderait pas d’yeux ni de bouche. Etant dépourvu de pattes, ce ver se déplacerait en se tortillant ou en roulant sur lui-même. Cet animal passerait la plupart de son temps sous terre et n’en ressortirait qu’en été.
Un tueur dissimulé sous le sable
Ce ver serait un redoutable prédateur car il s’attaquerait de préférence à des proies plus grandes que lui, telles que l’homme ou encore à des troupeaux d’animaux.
Il atteindrait ses cibles à distance grâce à deux techniques bien particulières : soit par l’envoi de décharges électriques produites par le frottement continuel de son corps avec le sol désertique, soit par projection d’un poison mortel.
Ses victimes n’auraient aucune chance de survie.
Hypothèses émises
Vers les années 1900, trois célèbres scientifiques dont deux paléontologues (Roy Chapman Andrews, Ivan Efremov, Ivan Mackerle) ainsi que quelques explorateurs curieux sont partis à sa recherche.
Aucune preuve concrète de l’existence de cet animal n’a pût être rapportée, malgré les affirmations persistantes de nombreux témoins oculaires.
Toutefois, trois hypothèses ont été soulevées grâce aux descriptions faites.
L’Olgoï-Khorkhoï pourrait être une nouvelle espèce de ver inconnue à ce jour, soit un animal semblable aux serpents des sables que l’on trouve dans la plupart des déserts, soit un nouveau type de reptile sans pattes pouvant vivre sous terre.
A l’heure actuelle, il est impossible de prétendre que cette nouvelle espèce de ver existe réellement ou non puisqu’aucun spécimen n’a été capturé.
Cependant encore aujourd’hui, ce lombric fait l’objet de nombreux témoignages des autochtones terrifiés et mystérieusement contraints de fuir les zones pourtant habitables proches du désert de Gobi.