Voici les 8 parties du yoga ashtanga de Patanjali :20
- Yama ou code moral (comment être envers les autres).
- Niyama ou purification (comment être avec soi-même).
- Asana ou postures.
- Pranayama ou (grossièrement) le contrôle du souffle, du prana.
- Pratyahara ou le contrôle des sens.
- Dharana ou la concentration.
- Dhyana ou la méditation.
- Samadhi ou l’éveil.
Attention, il ne faut pas confondre le yoga vinyasa ashtanga développée par Sri K. Patthabi Jois et le yoga ashtanga de Patanjali.
Le yoga de Jois est basé sur la troisième partie. Malheureusement, nous avons tendance à voir en cette partie quelque chose d’uniquement physique. Il est vrai qu’à la base, le mot asana signifie siège et la pratique de l’asana était donc destinée à préparer le disciple à rester assis pendant de longues périodes de méditation.
Mais le yoga de Jois peut être utilisé pour pratiquer chaque partie du yoga de Patanjali. C’est cela qui fait la force du yoga ashtanga de Jois.
- Yama
- Ahimsa ou non-violence: suivre la non-violence dans ses actions, ses intentions et ses pensées. Au niveau des postures, l’ashtanga est une discipline non-compétitive : ne pas se forcer jusqu’au point de la blessures.
- Satya ou l’honnêteté : rester honnête par rapport à sa condition physique. Ne pas avoir d’attente irréaliste.
- Asteya ou ne pas voler ou tricher: utiliser la pratique plus avancée de notre voisin comme une inspiration et non comme une envie.
- Bramacharya ou la préservation des fluides vitaux.
- Aparigraha ou la non-possession : Accepter ou nous sommes aujourd’hui sans se soucier où nous étions hier.
- Niyama
- Shaucha ou la propreté.
- Santosha ou le contentement : rester heureux de pouvoir pratiquer sans vouloir sans cesse faire plus.
- Tapas ou l’austérité.
- Swadhyaya ou l’étude des textes sacres.
- Ishwarapranidhanani ou la dévotion.
- Asana.
- Pranayama : temps égaux de l’inspire et de l’expire.
- Pratyahara
- Dharana : ne plus penser qu’à la respiration.
- Dhyana : du début à la fin de la pratique, le fil du souffle reste continu.
- Samadhi : le disciple devient un avec le souffle.
Il serait intéressant de noter que dans la plupart des textes Hindous écrits au temps de Patanjali (il y a environ 2500 ans) les descriptions des concepts étaient faites par ordre décroissant d’importance. Tout ça pour dire que AHIMSA reste le précepte primordial à suivre.