Le mont Kailash culmine à 6.714 mètres d’altitude, dans l’immensité des hauts plateaux du Changtang au Tibet. La cime du Kailash est sacrée. Aucune personne n’a le droit de la gravir.
Pour honorer ce mont magique, les pèlerins en accomplissent le tour, en plusieurs jours.

Le Kailash est une montagne auréolée de mystères depuis des millénaires.
Le missionnaire jésuite Ippolito Desideri est le premier européen à en avoir parlé, et à en avoir compris l’essence divine.
Une multitude de Dieux vivraient ainsi dans ce lieu magique et irréel. Le Kailash est vénéré par plusieurs religions.

Pour les hindous, la montagne est la demeure de Shiva, le dieu suprême (Mahadeva). Il est le centre du monde. 

Les Tibétains le nomment  » Tisé  » qui se traduit par « l’axe du monde ».

Les bouddhistes considèrent le Kailash comme la demeure du Bouddha de la compassion, dont le dalaï-lama est la réincarnation.
D’après les jaïns (religion de l’Inde), le fondateur de leur religion, Rishabanatha, a vécu l’illumination à la cime du Kailash.
Les Bönpo, fidèles de la tradition prébouddhique d’ascendance chamanique, voient en cette montagne, l’échelle cosmique empruntée par leur Grand instructeur Miwo, qui est descendu enseigner sur terre.

Les fidèles du Tibet, du Népal, du Ladakh, du Bouthan, de la Mongolie et de l’Inde vénèrent donc ce diamant brut qui surplombe des kilomètres de plaines désertiques.
Effectuer le tour sacré du mont Kailash – la Kora- efface les péchés et purifie le karma.
Faire la Kora plusieurs fois dans sa vie permettrait ainsi de se rapprocher du nirvana.
Il faut entre un et trois jours de marche, à une altitude comprise entre 4. 700 et 5. 600 mètres, pour faire le tour de la montagne sacrée. Les plus croyants effectuent ce chemin en rampant afin de confesser leurs péchés.

Un site majestueux et sacré

Un site majestueux et sacré

Au rythme des pèlerins

Ce haut lieu des religions fascine.
Le site est majestueux. La cime est interdite d’accès.
Les quatre plus grands fleuves d’Asie prennent naissance à proximité du Mont Kailash. Ils font couler la source de vie au cœur des régions. Le mont est entouré de lieux saints, des endroits où il se dit que « les pierres prient ».
Le site attire des religieux, des fidèles ou de simples marcheurs en quête d’authenticité et de pureté.
De nombreuses agences de voyage proposent d’ailleurs des trekkings sur les chemins de la montagne sacrée.

Des documentaires ont été consacrés au pèlerinage du Kailash. Citons « La montagne magique. Sur les chemins du Kailash », des Français Florence Tran et Simon Allix. Un magnifique témoignage de deux réalisateurs qui ont mis en lumière leur quête personnelle, dans ce lieu hautement symbolique.

Un documentaire magnifique sur les chemins du Kailash

Un documentaire magnifique sur les chemins du Kailash

Un autre film, « Tibet, le pèlerinage du mont Kailash » (Arte, 2005), met quant à lui en scène un photographe allemand, Dieter Globofsky.
On suit cet homme en train de rapporter une statuette sacrée, un Bouddha de la compassion, dans le monastère tibétain, situé près du mont Kailash, où elle se trouvait à l’origine. La statuette avait échappé à la destruction commise par les Chinois sur de nombreux lieux saints.
Ces deux magnifiques films sont l’occasion de découvrir ce site pur comme le cristal.

Voici le teaser du film documentaire « La montagne magique. Sur les chemins du Kailash », réalisé par Florence Tran et Simon Allix :

 

En savoir plus sur le Mont Kailash : 

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