Vingt ans après le départ pour l’autre monde de son fils Adrien, Bérengère de Bodinat a pris la plume pour mettre en mots le lien invisible qui s’est tissé entre elle et son petit garçon. Un récit bouleversant et lumineux.
Bérengère de Bodinat semble déjà avoir vécu plusieurs vies. Enfant, elle a grandi aux Antilles, le cœur relié à la nature. Déjà, elle sentait qu’il existait « autre chose » derrière le voile de notre réalité.
Revenue en métropole, elle a continué sa route avec ce besoin de comprendre les mystères de la vie. Adulte, elle a travaillé comme directrice de casting pour la télévision et le cinéma, comme rédactrice et réalisatrice pour M6 et Teva… En parallèle à ce tourbillon placé sous le signe de la communication, Bérengère de Bodinat, avide de connaissances, n’a eu de cesse de perfectionner son savoir en matière de parapsychologie, d’ésotérisme, de spiritualité et de sciences de la vie.
Elle s’est recentrée sur elle et elle a aussi multiplié les voyages porteurs de sens.
Elle a notamment séjourné dans l’ashram de Shree Rajneesh Baghwan dit Osho en Inde. Elle a découvert la méditation, rencontré des mediums et des guérisseurs. Bérengère de Bodinat a laissé jaillir sa part spirituelle.
En 2005, elle a changé de vie pour se consacrer pleinement à l’écriture. Elle a publié son premier roman « Les temps qui viennent », un ouvrage ésotérique et policier.
Au printemps, elle a publié son second ouvrage : « Les anges ne meurent jamais », aux éditions Flammarion.
Un témoignage difficile mais nécessaire car au-delà de l’histoire personnelle, ce récit a une identité universelle.
Il est destiné à apporter de l’espoir à celles et ceux qui sont marqués par la souffrance du deuil.
Précisons qu’au départ, Bérengère de Bodinat ne voulait pas dévoiler sa vie personnelle mais c’est son guide spirituel qui lui a demandé d’écrire ce livre pour faire voyager ce merveilleux message : « La mort n’existe pas ».
1984, une vie qui bascule
Nous sommes en 1984. Bérengère de Bodinat a deux enfants en bas âge, dont Adrien, qui a quatre ans et demi. Alors qu’elle séjourne en Grèce pour une semaine, Adrien est chez ses grands-parents avec sa grande sœur. Durant son voyage, Bérengère de Bodinat est prise d’une angoisse permanente, incompréhensible sur le moment.
À des milliers de kilomètres, c’est le drame. Le petit Adrien perd la vie, en se noyant dans un grand bassin qui se trouve juste à côté de la maison familiale.
De retour en France, Bérengère de Bodinat apprend que son fils est décédé.
À l’époque, il n’existait ni portable, ni internet. Sa famille a tenté de la joindre en Grèce, pour « l’avertir », mais les démarches n’ont pas abouti. Il a fallu attendre son retour à Paris pour lui annoncer l’indicible.
Après des mois, des années de silence, de douleur, de repli, Bérengère de Bodinat a plongé dans les livres traitant de la vie après la mort. Depuis sa tendre enfance, elle ressentait la présence des esprits du monde invisible.
Après son départ, Adrien semblait lui envoyer des vagues d’amour et des messages d’une grande précision. Alors, elle a voulu obtenir des preuves. Elle a rencontré des mediums qui l’ont rassurée sur sa capacité à ressentir et à entendre son fils adoré.
Les années ont passé. Bérengère de Bodinat a réussi à se défaire de sa douleur pour mieux laisser jaillir la joie, entre terre et ciel.
Bérengère de Bodinat réchauffe les cœurs et adresse un message de réconfort à tous les parents endeuillés.
La mort n’existe pas, le lien d’amour perdure au-delà de la séparation physique.
À noter que Bérengère de Bodinat donne de nombreuses conférences autour de son livre, et plus généralement, sur le thème de la vie après la mort.
Extrait « Les Anges ne meurent jamais »
« Je suis entrée dans l’écriture de ce livre comme dans une quête, une quête de vérité que je n’avais pas eu la force, ni même l’idée d’affronter depuis la disparition d’Adrien. Une quête de guérison aussi, pour dissoudre les culpabilités occultées, pour ma famille, mes enfants et pour moi aussi.
Je suis retournée dans le passé pour y mettre de la lumière. Parce qu’on m’a demandé de transmettre à d’autres mon expérience de la mort de mon enfant, de cette communication qui a continué entre nous et qui m’a convaincue que la vie se poursuivait dans des plans invisibles dont il me parlait… ». Bérengère de Bodinat.