Inscrite depuis 1981 au patrimoine mondial de l’Unesco, la grande barrière de corail s’étend sur près de 345 000 km2 le long des côtes australiennes et constitue l’un des rares sites visibles depuis l’espace. Riche de 400 espèces de coraux, 1500 espèces de poissons et 4000 espèces de mollusques, la grande barrière de corail est malheureusement en danger. Faisons un point sur les raisons de la détérioration de ce magnifique site naturel.
Quels risques pour la grande barrière de corail ?
Tout d’abord, il faut savoir que le récif a perdu près de la moitié de ses coraux depuis moins de 30 ans, sous l’effet de différentes causes (naturelles, humaines…). En premier lieu, rappelons que les cyclones tropicaux sont la raison majeure de la dégradation du récif corallien. Ensuite, nous pouvons noter la responsabilité d’une étoile de mer invasive, nommée « acanthaster pourpre » (ou couronne d’épines), qui prolifère dans les eaux où évolue le corail.
Mais aujourd’hui, l’une des plus grandes menaces pour la grande barrière de corail reste l’activité humaine. Neuf mines géantes sont en projet le long des côtes australiennes, incluant des voies ferrées et terminaux portuaires et donc des millions de tonnes de CO2. Si ces projets d’exploitation minière sont validés, cela ferait du bassin de Galilée la 7è région la plus polluante du monde.
Ces mines auraient de graves impacts sur la barrière de corail, qui serait sérieusement endommagée à cause du changement climatique et de l’acidification des océans, dûe à la combustion des énergies fossiles. Cela serait dramatique, compte tenu du fait que le récif corallien au large de l’Australie abrite des milliers d’espèces marines.
Une affaire à suivre, en espérant que ces mines ne restent bien que des projets…