Traitement des troubles émotionnels, des comportements addictifs, des douleurs physiques, préparation préopératoire…
L’hypnose est un outil thérapeutique qui agit sur tous les fronts. Cette thérapie est devenue populaire, et elle se révèle véritablement efficace.
L’hypnose a connu un réel essor au cours du XIXème siècle, grâce au Professeur Charcot qui a réalisé de nombreux travaux sur le sujet.
Après sa mort, Freud, le célèbre psychanalyste a pris le relais. Il a eu recours à cette technique, pour pratiquer des régressions temporelles.
La méthode freudienne était jugée assez « autoritaire », avec ses injonctions impératives (comme « Dormez, je le veux ! »)
En 1960, le psychiatre Erickson a révolutionné l’hypnothérapie. En créant l’hypnose ericksonienne, il a placé l’hypnose sous le signe de l’empathie. La méthode est donc plus souple –il s’agit d’une conversation entre le thérapeute et le patient- et elle repose sur le fait que l’inconscient est une source positive.
Comprenez par- là que le patient, via l’état hypnotique, peut accéder à ses propres ressources intérieures de guérison. L’inconscient n’est donc pas un ennemi, mais bel et bien un allié…
L’état d’hypnose
Le patient n’est pas en état de sommeil. Il se trouve en état modifié de conscience. Il reste donc conscient durant toute la séance.
L’état hypnotique est un état normal et propre au règne vivant. Il n’y a donc rien de magique ou d’extraordinaire dans ce processus !
Au cours d’une séance, la notion du temps s’envole. On observe aussi une hypotonicité musculaire.
Le patient est en observation avec lui-même. Il peut parfois ressentir une sensation de dédoublement temporaire.
Comment cela fonctionne ?
L’hypnose neutralise la partie gauche du cerveau (synonyme de raisonnement et d’analyse logique), et laisse le champ libre à la partie droite (siège de l’inconscient, de l’imagination et des émotions).
Une séance d’hypnose s’articule en trois phases :
L’induction : c’est le moment où le patient accepte de passer en état modifié de conscience. L’objectif étant d’atteindre un état de grande relaxation.
La seconde phase est celle de la transe hypnotique. Elle est soutenue par le timbre et la voix de l’hypnothérapeute. Quand la plongée dans l’inconscient est suffisante pour mettre en œuvre les ressources qui s’y trouvent, celles-ci sont mises en action.
Enfin, la sortie de transe, c’est-à-dire la reprise de contact avec la réalité, se fait avec les sens, et l’environnement.
Les pathologies concernées
L’hypnose permet de venir à bout des comportements addictifs : tabac, alcool, drogues, troubles de l’alimentation.
Elle agit aussi sur des problèmes physiques tels que les troubles gastro-intestinaux, l’hypertension artérielle, l’impuissance, les allergies, etc…
L’état hypnotique est parfois utilisé pour éviter une anesthésie générale ou pour diminuer le dosage des drogues anesthésiques. Cette méthode gagne du terrain dans les hôpitaux.
Enfin, l’hypnothérapie est de plus en plus utilisée pour optimiser la concentration et la performance (sports, examens, aide à la décision, réorientation professionnelle…).
Vous le voyez, l’hypnothérapie possède de nombreux atouts ! Voici une technique à découvrir !