Chaque rêve a une signification qui lui est propre, des lieux, des objets, des rencontres. Combinés ensemble, ces éléments peuvent faire ressortir un cheminement parallèle à notre vie réelle.

Il faut surtout rechercher les relations que pourrait avoir l’interprétation de votre rêve avec les questions que vous vous posez le soir, avant de dormir par exemple, ou les événements qui ont lieu en ce moment dans votre vie.

Aujourd’hui, nous allons parler des cauchemars, leurs rôles et les interprétations possibles.

Qui ne s’est jamais réveillé complètement pris de panique, en sueur et le souffle court ? Oui, nous avons tous vécu ces expériences et ressenti ce sentiment de mal-être qui les accompagne. Le problème ce n’est pas l’expérience en elle même mais le fait que l’on se focalise uniquement sur la sensation négative que l’on éprouve nous faisant manquer un des rôles principal du cauchemar : la compensation.

 

Les cauchemars, exutoires compensateurs :

Le rêve est un phénomène de communication interpersonnel entre le rêveur et son essence (soi-supérieur, esprit… « appelez-vous » comme vous le souhaitez haha). Ainsi, comme le disait C.G. Jung, « le rêve rectifie la situation. Il apporte ce qui manque à un cadre pour être complet, et améliore ainsi l’attitude du rêveur. » C’est pour cela qu’un des rôles du rêve est de nous mettre face à des situations que l’on refuse d’analyser en conscience. En interprétant nos rêves, nous obtenons quelques clés pour retrouver équilibre et sérénité.

Cette fonction de compensation nous sert de guide, d’aide et permet ainsi d’exprimer des sensations et émotions inexprimables autrement. Parfois même, des choses que l’on souhaiterait garder cachées car trop difficiles, apparemment, à digérer ou que l’on refuserait tout simplement d’assumer. Il n’en est pas moins notre meilleur ami, qui nous met face à nos responsabilités et nous offre un moyen d’avancer encore plus dans nos expérimentations de la vie.

 

Caractéristiques du cauchemar :

Erasmus Darwin décrivait le cauchemar dans un poème :

 

« Ainsi dans son cauchemar, dans le brouillard du soir,

L’esprit malin survole les étangs, les lacs, les marais,

Il cherche une femme affamée d’amour, qui vient de succomber au sommeil,

Et en ricanant il se pose sur sa poitrine. »

 

En effet nous avons souvent associé le cauchemar à l’emprise d’un démon, d’un animal terrifiant, ou même du diable. Cette idée venait du fait que l’Homme fuyait ses responsabilités et accordait ses désirs cachés, ses troubles psychiques, à un mal extérieur. Plus le désir caché était fort, plus le conflit entre la conscience et le rêve s’amplifiait. L’intensité du rêve, la puissance du cauchemar, est proportionnelle à la sensation de culpabilité ressentie.

La plupart des cauchemars sont difficiles d’analyse car le rêveur éprouve beaucoup de mal à retranscrire, par des mots, les sensations et expériences qu’il a vécu, tant elles sont traumatisantes pour lui (honte, violence, accidents, douleurs vécues…). Quand nous rêvons de situations que nous avons vécu dans notre passé, le cauchemar aura alors pour rôle d’adoucir les effets et de diminuer, par sa répétition, le traumatisme ressenti et non digéré à l’époque de l’événement. Un travail psychologique d’auto-analyse est souhaitable selon la gravité de l’expérience vécue.

Si nous prenons l’exemple d’un cauchemar qui laisse un gout de mal-être comme l’inceste, une des voies possibles d’interprétation est la recherche, dans notre passé ou présent, de problèmes affectifs. Le manque de contrôle des relations dans la cellule familiale provoque des insatisfactions et des préoccupations (qui peuvent être dans le domaine économique). La volonté alors d’imposer ses choix et sa manière de penser n’est qu’une violente illusion qui ne contribuera pas au bon fonctionnement de la famille et n’aidera pas à trouver l’équilibre à l’intérieur de soi.

 

Terreur, impression d’étouffement, paralysie, poids sur la poitrine, honte ressentie, mal-être… toutes ces caractéristiques n’ont à priori pas d’aspects positifs. Et pourtant, grâce à un travail sur soi d’analyse, au déchiffrage des rêves, on peut trouver des indications, des clés, parfois des solutions à des situations difficiles, des blocages passés, des émotions non digérées qui nous permettront d’avancer sur notre chemin de vie. Là est la bénédiction du cauchemar.

Alors, le cauchemar : coté obscur des rêves? Et bien comme dans le film Star Wars, il s’agit de trouver l’équilibre entre l’ombre et la lumière, sortir de l’étiquette « peur » et trouver l’utilité et les messages libérateurs dans nos rêves les plus traumatisants. Le rêve est un monde parallèle, un outil offert à nous, par nous et celui qui voudra bien y prêter attention et intention, trouvera certaines réponses à ses plus intimes questions.

 

Si vous souhaitez de l’aide dans l’interprétation de votre rêve, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à 

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