William Shakespeare avait posé cette question au 16ème siècle, mais cette question est toujours d’actualité. Pourquoi me direz-vous ?
Car, nous nous acceptons toujours pas, nous voulons ressemblez à ce que la société nous montre : musclé, compétent, performant, en gros un bon petit soldat.
Et nous voyons apparaître tous nos défauts en nous. Nous voyons ce qui nous manque en nous et non ce que nous avons déjà.
Nous allons dans une course à combler ses manques en essayant de nous arranger. Mais au fond, cela ne nous comble pas. Pourquoi ?
Car vous n’acceptez pas ce que vous êtes dans ses « mauvais « côté que vous avez. Ah voilà, nous arrivons à ce bon et mauvais côté, cette belle dualité qui nous met soit dans la lumière soit dans l’ombre. Ce verre à moitié vide ou ce verre à moitié plein.
Vous regardez soit toutes vos qualités ou soit tous vos défauts. Et s’il vous changiez de point de vue et regarder l’ensemble : l’unicité.
Cela passera par l’acceptation de ce que vous êtes dans vos bons et mauvais côté. Car, pour ne plus chercher à combler un vide, il faut s’aimer à 100% aussi bien dans votre corps, dans votre âme et dans votre esprit.
Je vous dis souvent, que nous avons 3 phases : entendre/ comprendre, accepter et changer. C’est dans l’acceptation que nous pouvons changer et transmuter ce négatif en tout est juste.
Car au fond TOUT EST et donc JE SUIS. A partir du moment où vous ne verrez plus de la dualité, vous allez évoluer. Toute cette transformation passera par vous, votre changement.
Vous allez vous regarder dans la globalité, vous allez accepter votre parcours, vous allez comprendre que vous êtes plus grand que cette dualité, vous faite partie du tout. Vous êtes un.
A se juger : « Tiens, je me suis mis en colère, ce n’est pas bien. » Peut-être cette colère était juste, car elle vous a libérée, car elle vous a permis de vous exprimer. Car tout est juste.
Nous nous limitons à ne pas faire certaines choses, à ne pas pleurer, à ne pas dire, à rester dans nos peurs ce qui nous angoisse. Nous sommes plus fort que ces limites qui ne sont que le résultat de tout l’histoire de l’Humanité.
Transmuter l’égo, c’est comprendre qu’après votre ego est là aussi pour vous protéger. Au départ, il pilote votre corps, puis vient sa mis en valeur, ensuite nous le rejetons je ne veux plus de toi !). Vient ensuite, le moment où on l’accepte (oui notre ego vient de nous !).
Et quand on l’accepte, il rend les armes et laisse sa place à notre essence qui descend tel un feu ardent dans notre corps. Après, il sera là pour vous protéger.
Quand on atteint ce niveau là, on comprend que tout à sa place, tout est parfait dans l’imperfection. Nous nous ne limitons plus, mais nous changeons. Nous changeons de visions. Cette vision se dessine au fur et à mesure de notre évolution.
Nous avons besoin du tout. Cela me fait penser au dessin animé « Vice Versa » où la joie passe par les phases que j’ai expliqué plus haut. Nous comprenons que la tristesse a aussi sa place autant que la joie et qu’elle peuvent être complémentaire. Ne vous culpabilisez pas d’Être triste. Ce ne sont que des passages.
Quand nous sommes complètement dans « l’être », nous sommes dans la joie, la paix et l’amour. Mais nous sommes le tout, c’est cela être !