Le shiatsu a le vent en poupe. Cette technique de massothérapie d’origine japonaise, qui utilise le toucher pour redonner de l’équilibre au corps et à l’esprit, fait de plus en plus d’adeptes.
Connaissez-vous le shiatsu ? Inspirée de la médecine traditionnelle chinoise, cette technique a été reconnue comme médecine à part entière, au Japon, en 1955.
Le terme shiatsu se définit ainsi : « Shi » veut dire « doigts », « et « atsu », « pression ».
Le shiatsu se pratique en exerçant une pression plus ou moins longue et appuyée, avec les pouces et les doigts, les paumes, les poings, les coudes, les genoux (et parfois avec les pieds !), sur des points qui longent les méridiens.
Ceux-ci régissent un organe ou une fonction physiologique spécifique.
Le shiatsu inclut aussi des étirements. Il génère un travail sur les articulations et les muscles.
Rétablir la circulation du Qi
Le shiatsu est une technique idéale qui vise à rétablir la circulation de l’énergie vitale- que l’on appelle le Qi– dans les endroits du corps qui sont en perte de vitesse.
Lorsque l’énergie stagne, cela creuse le lit de la maladie.
Pour revenir sur la voie de la guérison, l’énergie a besoin d’être libérée et équilibrée.
Le shiatsu permet de régler rapidement les maux du corps, comme ceux de l’âme. Bon nombre de personnes qui viennent soigner une douleur physique, repartent avec un mental apaisé.
N’oublions pas que les souffrances du corps sont souvent la traduction de notre état d’esprit. Tout est lié !
Mettre le doigt là où ça fait mal
Le shiatsu suit les principes de la médecine chinoise.
Cette technique stimule les points d’acupuncture où le praticien ressent un manque d’énergie ou, cas contraire, un trop-plein d’énergie.
Le praticien est capable de sentir, avec ses mains, l’état des différents centres énergétiques.
Cela lui permet de « doser » la pression à donner sur telle ou telle partie du corps.
En fonction du problème à traiter, le thérapeute peut utiliser des techniques complémentaires (comme le pétrissage, l’étirement, la vibration) pour éliminer les blocages.
Il met en mouvement les forces d’autoguérison de son patient.
On ne s’improvise pas praticien en shiatsu en quelques jours. Plusieurs années de formation sont nécessaires pour devenir un thérapeute confirmé.
Guide pratique
Il faut souvent attendre plusieurs séances avant de constater un effet bénéfique. C’est normal.
Parfois, on peut sortir d’une séance avec de nouveaux désagréments telles des migraines, des insomnies.
Un travail en profondeur provoque des réactions physiques et morales.
Celles –ci passent au bout de quelques jours. Un sentiment de libération s’en suit.
Le shiatsu est particulièrement efficace pour le mal de dos, les troubles digestifs et intestinaux, les douleurs gynécologiques, les problèmes articulaires, les migraines et les affections respiratoires.
Cette pratique est également recommandée pour combattre le stress, la nervosité, l’angoisse, les troubles du sommeil, les dépendances (tabagisme, boulimie, alcoolisme… etc).
Il existe des contre-indications au shiatsu. En cas de lésions ouvertes, d’inflammations, de malformations graves ou d’ulcères, le shiatsu est interdit.