Maître Gims est un célèbre chanteur de rap français. Il est issu du groupe Sexion d’assaut et chante en solo depuis quelques temps. Comme beaucoup de ses collègues du rap, on peut se demander à juste titre s’il est touché ou non par la vague des Illuminati. Son clip Zombie permet de soulever le voile qui pèse sur cette question.
Voici le clip de Maître Gims :
Maître Gims et Gandhi Djuna
Au début de ce clip, le nom Gandhi Djuna apparaît juste après celui de Maître Gims. Gandhi Djuna est le vrai nom de maître Gims. Cette incrustation n’est pas là par hasard : on veut faire croire que ces deux personnes sont deux acteurs différents de ce clip.
On le comprend dès le début : le thème de cette vidéo est de présenter Maître Gims en compagnie de son alter ego (Gandhi Djuna). Il est filmé tiraillé entre deux identités, deux façons d’être. Une semble attirée par la lumière, l’autre par les Illuminati.
Le nom du clip, Zombie, apparaît d’ailleurs incrusté sur un feu purificateur, comme si le personnage principal avait quelque chose à « nettoyer ».
Apologie ou dénonciation du contrôle mental ?
Cette vidéo montre donc Maître Gims au volant d’un véhicule. Un homme est attaché, les yeux bandés, à l’arrière.
On s’aperçoit u peu plus tard qu’il s’agit de lui-même, portant des colifichets chers aux Illuminati : chaînes en or, blouson de cuir, signes extérieurs de richesse. Le bandeau montre qu’il est aveuglé, les chaînes qu’il n’est pas libre.
Les lourds colliers d’or de l’alter ego manipulé ressemblent aussi d’ailleurs à de grosses chaînes, encombrantes et lourdes à porter.
Pour bien montrer que le « gentil » maître Gims veut sortir le « méchant » de son contrôle mental, on le voit en train de lui donner une paire de lunettes. Ce geste est fort et n’a qu’une signification : ouvre les yeux.
Une fin ambigüe
A la fin de cette vidéo, le « gentil » Maître Gims, le libre, semble se débarrasser des chaînes que représentent tous ces objets précieux sur son alter ego. Il finit en effet par enterrer son alter ego, et brûle sa grosse voiture, symbole de la société de consommation, dans un feu purificateur (déjà présent au début du clip).
Problème : on s’aperçoit à la toute fin du clip que Gims n’a pas choisi son camp car si le Gims « gentil » se trouve les genoux dans l’eau (comme les baptistes qui se purifient par une nouvelle naissance) ; son alter ego contrôlé sort la main de la terre, pour signifier que son état de zombie n’a pas trouvé de fin.
Les paroles de la chanson
Si les images vous laissent encore un doute quant au sujet abordé, la lecture des paroles de cette chanson va clarifier le propos. Maître Gims accuse quelqu’un (lui-même dans le clip) d’être « manipulé par un autre ».
Ma raison somnolait,
Ma conscience me conseillait
Mon subconscient m’déconseillait
Mais mon esprit veut s’envoler
Ici Maître Gims évoque l’état de léthargie dans lequel le contrôle mental plonge tous les esprits, même les plus avisés. Le subconscient essaie de se débattre, mais l’ancrage étranger est trop lourd.
Stop, repense à tes mômes
De quoi tu me parles ?
Lâche un peu tes mots
T’es parano
Manipulé par un autre
Qui t’laisse croire que le monde est noir
Mais trop tard
Perdu dans un brouillard
T’es parano
Manipulé par un autre
Tu n’es que l’ombre de toi-même
Ta raison se déchire
Tu défies tes désirs
Laisse-toi tomber
Retire ces chaînes
Qui te freinent, et te freinent
Ici encore les choses sont très claires : la manipulation mentale des Illuminati plonge les victimes dans un état semblable à celui des zombies, contrôlés par d’autres (dans le folklore, c’est le Baron Samedi qui contrôle les zombies). On note bien que dans cette chanson, Gims ne donne jamais l’identité des manipulateurs.
Stop, je tisse des liens, j’en perds le fil
Bâtis ma vie, construis dans l’vide
Les gens me disent : « L’espoir fait vivre »
Comment faire vivre ? Je suis un zombie
Stop, calme un peu les choses
Là, tu réalises
Que tout n’est pas si rose
T’es parano
Manipulé par un autre
Tu n’es pas si différent des autres
T’as commis des fautes
Chacun ses défauts
T’es parano
Manipulé par un autre
Tu n’es que l’ombre de toi-même
Ta raison se déchire
Tu défies tes désirs
Laisse-toi tomber
Retire ces chaînes
Qui te freinent, et te freinent
Ici les images viennent souligner les mots de la chanson. Le « zombie bling bling » du clip est affublé de quantités de chaînes en or, qui symbolisent les chaînes de l’esclavage mental.
Stop, je tisse des liens, j’en perds le fil
Bâtis ma vie, construis dans l’vide
Les gens me disent : « L’espoir fait vivre »
Comment faire vivre ? Je suis un zombie
Ma raison somnolait
Ma conscience me conseillait
Mon subconscient m’déconseillait
Mais mon esprit veut s’envoler
Stop, je tisse des liens, j’en perds le fil
Bâtis ma vie, construis dans l’vide
Les gens me disent : « L’espoir fait vivre »
Comment faire vivre ? Je suis un zombie
Plusieurs questions se posent à la lecture de ces mots et au visionnage de cette vidéo.
Qui Maître Gims dénonce-t-il ? Aurait-il peur à ce point de ces manipulateurs ?
Quel parti a-t-il fini par prendre ? La renaissance du zombie à la fin de la vidéo ne donne pas de réponse réelle. Maître Gims semble très agacé par le contrôle mental des Illuminati, mais pas suffisamment courageux pour le leur refuser très clairement.
On se demande d’ailleurs comment un artiste produit par Universal parvient encore à s’éloigner du contrôle des Illuminati…