Le mysticisme n’est pas mort avec l’âge contemporain, bien au contraire. Les anciennes croyances perdurent toujours et flirtent parfois avec des éléments inattendus de notre quotidien. Ainsi, il est intéressant de prendre connaissance de la polémique mystique née autour de la série télévisée Ma sorcière bien aimée, dans les années 1980.
La série de notre enfance
Ma sorcière bien aimée est un sitcom (« comédie de situation ») né en 1964.
Le feuilleton bien connu met en scène une jeune sorcière, Samantha, qui tente vainement de concilier ses pouvoirs magiques avec une vie de femme « normale ». Elle est souvent perturbée par sa famille aux pouvoirs très encombrants et donne naissance à deux enfants, doués de pouvoirs eux aussi.
Son mari, Jean-Pierre, est un mortel banal. Il est très décontenancé par son quotidien ensorcelé et aimerait que son épouse se comporte en femme modèle.
Des sorcières très populaires
Ce sitcom rencontre un énorme succès aux États-Unis. Il est rapidement exporté vers d’autres pays, et nos enfances françaises ont souvent été bercées par les histoires des Stephens.
Pourtant, cette série populaire cacherait un lourd mystère.
La revanche des vraies sorcières ?
En effet, le sort se déchaîne autour des acteurs du show. Ils sont presque tous morts aujourd’hui (sauf les deux enfants). Toutes les têtes d’affiche nous ont quittés à la soixantaine.
Les deux Jean-Pierre
En 1969, Dick York (Jean-Pierre Stephens), en pleine gloire, s’évanouit lors d’un tournage. Il est hospitalisé en catastrophe et découvre que son état de santé n’est plus compatible avec son métier d’acteur. Il décède quelques années plus tard, à 63 ans.
En 1994, c’est son remplaçant dans le rôle de Jean-Pierre, Dick Sargent, qui meurt d’un cancer, à 63 ans.
Samantha…
La vedette de la série elle-même n’est pas épargnée et ne dépassera pas non plus la soixantaine. Elizabeth Montgomery s’éteint à 62 ans.
… Et les autres
Endora, la détestable belle-mère de Jean-Pierre, est elle aussi emportée par le cancer, à 67 ans.
L’acteur qui joue Alfred Tate, le patron de Jean-Pierre, connaît quant à lui des drames terribles, devant enterrer sa femme et son enfant, dès le plus jeune âge.
Une série maudite ?
Les rumeurs circulent alors : la série serait maudite, et des forces obscures hanteraient ces pauvres acteurs. On ose à peine murmurer le nom des coupables, et c’est en tremblant que de nombreux téléspectateurs regardent désormais les aventures des Stephens.
L’histoire de Ma sorcière bien aimée est assez troublante, mais elle montre aussi et surtout que la population est toujours sensible à l’ésotérisme et aux pouvoirs invisibles qui hantent notre monde.