Notre terre regorge de terres encore immaculées.
Ces régions sauvages sont indispensables à la survie de notre planète. Protégeons-les !
Réchauffement de notre planète, pollution, industrialisation à outrance….Notre terre est malmenée par ses habitants.
Heureusement, il reste encore des régions dites « sauvages ».
Une équipe de 200 chercheurs et scientifiques du monde entier a recensé les dernières régions sauvages du monde.
Cette étude a nécessité deux années de travail. Les résultats ont été publiés en 2002.
Bonne nouvelle : ces terres sauvages s’étendent sur la moitié de notre terre.
Elles ne sont habitées que par 2,4% de la population mondiale.
On dit qu’une région est « sauvage » lorsque son aire s’étend sur au moins 10.000 km2.
Elle doit aussi être recouverte au minimum de 70% de sa végétation originelle.
Une terre sauvage n’est « occupée », au maximum, que par cinq personnes par km2.
Les terres sauvages sont essentielles à la survie de notre planète car elles permettent de maintenir les variations du temps et le partage des eaux.
Les scientifiques nous mettent cependant en garde.
Ces terres pures sont de plus en plus menacées par la croissance de la population, le développement agricole et l’extraction ininterrompue de nos ressources naturelles.
Il faut donc les protéger.
Seules 7% de ces régions sauvages bénéficient aujourd’hui de mesures de protection.
37 régions sauvages dans le monde
On apprend ainsi que les Amériques réunissent le plus grand nombre de régions sauvages au monde, de la Patagonie à la toundra de l’Alaska, en passant par le Canada et le Sud de l’Argentine.
En Afrique, ce sont huit régions sauvages qui ont été recensées.
À titre d’exemple, citons le Delta de l’Okavango et les forêts du bassin du Congo.
Bien entendu, l’Australie et la Nouvelle-Guinée peuvent elles aussi s’enorgueillir de posséder encore de terres immaculées.
Le désert d’Arabie et l’Antarctique entrent également dans le classement.
Enfin, autre chiffre intéressant à retenir : les trois plus grandes forêts tropicales du monde, c’est-à-dire l’Amazonie, la forêt centrale du Congo en Afrique et l’île de la Nouvelle-Guinée, possèdent chacune au moins 1.500 espèces endémiques de plantes.
Tous ces sites majestueux, ces derniers paradis sur terre, ont été réunis dans un magnifique livre « Wilderness, Earth’s Last Wild Places ».
Zoom sur la forêt Boréale
La région sauvage la plus importante est la Forêt Boréale.
Elle forme un anneau de 16 millions de km2, en dessous du cercle de l’Arctique.
La Forêt Boréale s’étend de l’Alaska au Canada, en passant du Nord de l’Europe à la Russie.
Elle est l’un des derniers grands écosystèmes forestiers de la planète.
Du côté du Parc du Serengeti
Le Parc du Serengeti, situé en Tanzanie, fait partie de ces régions dites sauvages.
Il concentre plus de 14.000 km2 de plaines à acacias parasols, de collines et de cours d’eau.
Le Parc du Serengeti est un paradis pour les animaux herbivores et les prédateurs.
Des vols en montgolfière sont d’ailleurs proposés aux touristes.
Vu d’en haut, le spectacle est grandiose.