Nous proposons ici une étude qui ne saurait être exhaustive, tellement le sujet est vaste. Celle-ci concerne les manipulations psychologiques et sociologiques. Nous verrons au travers des 5 parties de ce dossier qu’elles peuvent être conscientes ou bien inconscientes. En effet, il faudrait un nombre conséquent d’ouvrages pour tenter de toutes les relever, et encore, ce ne serait sans doute pas complet. Le but ici est surtout d’inciter le lecteur à réfléchir sur ces concepts qui concernent la nature profonde de l’être Humain et de la société dans son ensemble.
Introduction et présentation de l’étude:
La psychologie humaine est très étendue et complexe. Néanmoins, on peut relever chez les individus des façons de se comporter similaires en société, relativement récurrentes. Ainsi en est-il où l’on peut aisément remarquer des façons de faire identiques chez les groupes de personnes qui vont adopter un comportement particulier dans tous les secteurs de la vie courante et professionnelle. Le mimétisme y est pour beaucoup. Par essence, le mimétisme est plutôt de nature inconsciente.
Par exemple, un journaliste va adopter un comportement, un phrasé particulier (même l’intonation), une gestuelle, etc… Bien évidemment en relation avec ce qu’il a appris par rapport à sa profession, mais aussi pour une grande part en fonction du groupe social auquel il appartient.
« Je vois faire mes collègues ainsi, donc je le fais aussi ». Entre en jeu l’idée que l’individu adopte ce comportement afin d’avoir le sentiment d’être en adéquation avec le groupe (ici professionnel, dans notre simple exemple). Ceci est valable partout, dans chaque secteur.
Le lecteur, qui suivra ce dossier (rappelons qu’il ne pourra en aucun cas être complet, la matière étant extrêmement large), saisira dans les grandes lignes que si des personnes ou des groupes avaient l’intention de manipuler les masses, se serviraient sans doute de ces éléments dans un but de contrôle.
Notre dossier va s’articuler autour de 5 parties. Seulement 5 parmi toute une variété qui pourraient rentrer dans ce champ d’investigation, mais qui nous semblent assez pertinentes pour la compréhension de ce phénomène. Sans nul doute, le lecteur pourra en trouver bien d’autres. Un ouvrage très intéressant et que nous conseillons vivement sur ces « techniques » de manipulations, est celui écrit par le neuropsychiatre Paolo Cioni et le psychologue Marco Della Luna intitulé: « Neuro-esclaves » et qui compte plus de 800 pages renversantes.
1ère partie, ici présente: le culte du spécialiste
2ème partie: le biais de conformité
3ème partie: le biais de confirmation
4ème partie: l’endoctrinement Historique (la version « officielle » de l’Histoire)
5ème partie: la manipulation médiatique
Le culte du « spécialiste »:
Cette dénomination est la nôtre, donc ne cherchez pas cette définition dans un dictionnaire ou un moteur de recherche. Mais la même observation comportementale existe sans nul doute sous une autre apellation, en sociologie.
Qu’entendons nous par « culte du spécialiste »? C’est la tendance naturelle qu’on les êtres Humains à prêter plus d’attention et à accorder leur confiance envers un « spécialiste » ou « expert en son domaine » plutôt qu’avec une autre personne n’ayant pas les mêmes qualifications. Par exemple, si un professionnel dit quelque chose concernant son champ d’études, il sera évidemment mieux et plus entendu, qu’ un autre individu qui pourra dire exactement la même chose mais n’ayant pas le parcours socio-professionnel en rapport avec le discours.
Nous allons forcément plus croire par exemple un médecin ou un biologiste qui nous dira, ou fera des observations sur le corps humain, parlera d’une maladie et de son traitement, que si une personne « inconnue » ou sans le cursus professionnel nous explique exactement la même chose, ou fera les mêmes remarques.
C’est ici qu’il pourrait y avoir manipulation: en effet, puisqu’une majorité de personnes fera d’emblée confiance envers ces « spécialistes », certains pourraient (pour diverses raisons) nous raconter des mensonges ou bien arranger la vérité de façon consciente ou bien parce qu’ils répéteront aveuglément ce qu’ils ont appris, même si cela n’est supporté par aucune preuve tangible. Le spécialiste étant en quelque sorte une « autorité en la matière », peu de gens iront ensuite vérifier (ou tenter de vérifier) ce qu’ils ont entendu.
C’est comme avec les thèses officielles de certains évènements que l’on nous sort, dont certaines sont parfaitement ridicules ou ne résistent pas à l’analyse intellectuelle, mais qui sont pourtant adoptées par la grande partie de la population, car les individus ont ce raisonnement qui semble tout à fait normal et logique: « cette personne sait de quoi elle parle, c’est son domaine de compétences. Ce qu’elle dit doit donc être vrai ».
Parmi toute une foule d’exemples possibles, nous en avons choisi un, très représentatif de cet aspect des choses pour illustrer notre propos.
La catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl
Le 26 avril 1986, un essai qui a lieu dans la centrale nucléaire de Tchernobyl, tourne mal: un des réacteurs explose, ce qui provoque une catastrophe sans précédent.
Pour éviter la panique, de nombreux spécialistes iront s’exprimer sur le sujet dans les principaux canaux d’information.
Ceux-ci minimiseront volontairement l’évènement, certains allant même jusqu’à nous dire que le nuage radioactif s’est « arrêté » aux frontières françaises. La même chose s’est produite dans les autres pays environnant l’Ukraine, lieu de l’accident. A noter que l’on constate la même façon de faire avec la catastrophe de Fukushima, plus proche de nous dans le temps.
Ici, nous ne débattrons pas sur le fait de savoir si les autorités ont eu raison ou non de ne pas dire la véritable ampleur de la catastrophe, mais plutôt du fait que, dans l’exemple de l’accident de Tchernobyl, les explications pourtant fantaisistes et même ridicules ont tout d’abord été reçues positivement par la grande majorité des citoyens, car elles émanaient de « spécialistes ». Il est évident que si un individu « non-professionnel » dans ce domaine s’aventurait à raconter les mêmes choses, il n’y aurait sans doute pas la même adhésion.
C’est celà ici que nous voulons souligner: la plupart des personnes resteront sur les explications du « spécialiste », sans autre vérification et également par souci d’économie intellectuelle. Pourquoi devrions nous vérifier ou bien se poser d’autres questions supplémentaires, puisque nous avons des gens « éclairés » qui nous disent des arguments de « vérité »?
Bien sûr dans cet exemple, l’accident ayant eu lieu il y a près de 30 ans, nous savons maintenant presque tous que l’on nous a menti à l’époque, et que même aujourd’hui, cette catastrophe a toujours des répercussions dramatiques et n’est pas totalement contrôlée, loin s’en faut.
Cet exemple à lui seul, appellera sans doute à d’autres le lecteur, car dans ce que nous appelons le « culte du spécialiste », ils sont innombrables.
Dans la seconde partie de ce dossier, nous étudierons le « biais de conformité », qui est le fait de se conformer à quelque chose, parce que l’ensemble d’un groupe social adopte tel ou tel comportement, et que l’individu se met à faire ou dire comme la position dominante, par peur d’exclusion ou pour ne pas s’attirer les foudres de ses semblables.
Petit rappel sur ce que disait le Pr Pellerin sur l’accident de Tchernobyl :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=3yIlSjmoMdE]
Conférence « Neuro-esclaves », partie 1, avec le neuropsychiatre Paolo Cioni :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=EKcbYikD364]