Des chercheurs ont découvert que la girafe, que nous pensions muette, produisait des bruits.
Une nouvelle qui fait du bien.
C’est une étude scientifique très sérieuse, menée par l’université de Vienne, qui vient de tordre le coup à nos fausses croyances.
La girafe, que nous pensions silencieuse s’exprime bel et bien. En effet, elle produit des sortes de bourdonnements une fois la nuit tombée.
La girafe est un ruminant qui possède des cordes vocales atrophiées.
Des chercheurs se sont penchés sur le cas de cet animal fantastique.
Ils ont voulu s’assurer de son incapacité à produire un son.
Leur organisation interne laissait planer un doute. Comment les girafes pouvaient-elles avoir un système si structuré sans communiquer entre elles ?
Pour se faire, les scientifiques ont réalisé 947 heures d’enregistrement, au sein de trois zoos situés à Berlin, à Vienne et à Copenhague et ce, durant huit années.
Une fois les données récoltées, ils ont eu la surprise d’entendre sur leurs bandes son, des bourdonnements nocturnes. Certes, ils sont d’une fréquence très basse, de l’ordre de 92 hertz. Ils sont souvent inaudibles si nous n’y prêtons pas attention.
Ensuite, ils ont essayé de comprendre pourquoi ce ruminant ne s’exprimait que la nuit.
Ils pensent que les girafes émettent ainsi un signe de reconnaissance afin de rester en lien, une fois plongées dans l’obscurité.
Zoom sur les girafes en liberté
Cette bonne nouvelle ne doit pas occulter une autre information beaucoup moins joyeuse.
Loin des zoos, où les girafes sont traitées avec soin, les girafes en liberté connaissent une destinée plus sombre.
Leur population baisse de manière alarmante. En l’an 2000, on en comptait 140 000 en Afrique, aujourd’hui, elles ne seraient plus que 80 000.
Cette disparition silencieuse est la conjugaison de plusieurs facteurs : la déforestation et donc la destruction de leur habitat, le braconnage (la girafe concentre une importante quantité de viande et sa peau est très convoitée pour la fabrication de sacs ou de chaussures). Enfin dernière raison qui expliquerait cette disparition progressive : dans certains pays africains, comme en Tanzanie, une croyance populaire a enflé. La cervelle et la moelle de la girafe possèderaient des vertus curatives anti-VIH.
Bien entendu, ceci est complètement faux et pourtant, cette rumeur a ouvert un marché lucratif : une tête de girafe coupée ou un os se vend au minimum 140 euros….
Certains pays comme le Niger ont décidé d’agir pour protéger leurs girafes. La population de ces ruminants a pu croître peu à peu mais ceci est un cas à part.
Car malheureusement, la girafe pourrait faire partie d’ici quelques années des espèces animales en voie de disparition de notre planète.