À l’heure où tout va de plus en plus vite, notre corps subit des nuisances permanentes, notre esprit est soumis à des tensions pour ne pas dire des tortures régulières. Il devient donc urgent d’être à nouveau en accord avec soi-même pour retrouver la sérénité du corps et de l’esprit.
L’Eau, l’Air, la Terre, le Soleil… Mère Nature est source de tellement de bienfaits ! Les arbres, les fleurs et en l’occurrence les plantes sont riches de principes actifs capables de soulager les petits maux du quotidien et peuvent également venir compléter (attention, ne pas remplacer ! Cf notre article sur les précautions d’emploi ) les traitements de pathologies plus graves.
Les huiles essentielles ou le raffinement des plantes aromatiques !
Les huiles essentielles ont des propriétés multiples et leurs effets sont puissants, même à faible dose, tant sur le physique que sur le mental : antispasmodiques, anti-infectieuses, anti-inflammatoires, antiseptique, digestives, apaisantes, relaxantes ou au contraire stimulantes, tonifiantes, et même aphrodisiaques !
Quelques explications et un peu d’histoire.
Le terme « aromathérapie » n’a pas été inscrit dans le dictionnaire que dans les années 60 ! Et pourtant, de tout temps, l’Homme a eu recours à la nature et notamment aux plantes pour se soigner. On a d’ailleurs retrouvé des traces d’utilisation des huiles essentielles datant de plus de 7000 ans en Chine, en Inde et en Mésopotamie. Les Égyptiens également incluaient déjà dans leurs potions curatives des plantes comme la menthe ou le laurier. Au fil des siècles, l’aromathérapie est donc devenue une science à part entière.
L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie (phyto = plantes et thérapie = soigner). Elle consiste à recueillir les principes actifs des plantes par un processus complexe de distillation à la vapeur d’eau pour en récupérer une forme liquide et concentrée de molécules actives qu’on appelle « huile essentielle » (HE).
Chaque huile essentielle (HE) possède une composition chimique particulière appelée le « chémotype ». Il est défini en fonction de l’environnement de la plante, du sol, de l’exposition au soleil, de la température, de sa résistance face aux intempéries, etc. Une même espèce végétale peut ainsi fournir des huiles essentielles différentes et donc posséder plusieurs « chémotypes ».