La légende raconte qu’au cœur de l’océan pacifique, se trouvait une terre abritant une civilisation très évoluée : le continent de Mu.
Comme l’Atlantide, ce continent aurait été balayé par les Dieux, il y a 12 000 ans.
Les histoires de continents engloutis ont de tout temps fasciné les hommes. Surtout lorsque ceux –ci étaient peuplés d’êtres humains très évolués, tant sur le plan spirituel, intellectuel que scientifique.
Nous connaissons tous la légende de l’Atlantide.
Il existe un autre continent qui aurait subi le même sort : celui de Mu.
Peuplé de 64 millions d’habitants (appelés « Naacals »), situé au cœur de l’océan pacifique, Mu aurait été le berceau de l’humanité.
Fondé à l’ère tertiaire, cet empire aurait étendu sa domination sur de nombreuses populations antiques.
L’histoire raconte que ce peuple était doté d’une technologie encore plus avancée que la nôtre.
Les connaissances des Naacals se seraient répandues à travers le monde entier. Elles auraient ainsi influencé les sciences chinoises et les cultures américaines indigènes.
Grâce à ce savoir, de nombreuses pyramides, notamment en Égypte, au Mexique et en Chine auraient pu être construites.
Les statues de l’Ile de Pâques ainsi que la pyramide sous- marine de Yonaguni, auraient vu le jour grâce au peuple de Mu.
Le continent de Mu a, semble- t-il, connu son apogée il y a 50 000 ans.
La destruction du continent de Mu
Ce continent aurait été détruit il y a 12.000 ans, par une série d’effroyables tremblements de terre et d’éruptions volcaniques.
Les vagues se seraient refermées sur cet abyme de feu.
Mu et ses habitants auraient disparu au fond de l’océan pacifique. L’Ile de Pâques et les îles polynésiennes seraient les vestiges de ce continent disparu.
Les Naacals rescapés se seraient réfugiés sur ces îles.
Les découvertes de James Churchward
Cette légende est entrée dans notre inconscient collectif, grâce au colonel James Churchward (1852-1936).
Celui-ci après une enquête très approfondie sur le sujet, a écrit un livre en 1926 : « Le continent perdu de Mu ».
Cet ouvrage a fait sensation.
Le Colonel Churchward a expliqué qu’il avait vu de ses propres yeux, des tablettes rédigées dans la langue sacrée de Mu.
Ces dernières avaient été découvertes en Inde, au Mexique, et sur l’Ile de Pâques.
En les déchiffrant, grâce à un vieux prêtre d’Asie, dernier représentant de la secte naacale (héritière des connaissances muennes), il aurait lu toute l’histoire du continent disparu.
Des esprits contradicteurs ont tenté, tant bien que mal, de mettre cette histoire en miettes.
Certains ont avancé que le Colonel Churchward était le seul à avoir vu ces fameuses tablettes. Il pouvait donc mentir.
D’autres estiment que l’existence d’un continent englouti au cœur de l’océan pacifique est impossible en raison notamment de l’ancienneté du bassin océanique (né durant l’ère primaire).
Enfin, des scientifiques ont déclaré, sans détour, que ce Colonel était certainement atteint d’une maladie mentale…
Le mythe était né, et une fois que l’imaginaire de l’homme est activé, il est impossible de l’arrêter.
C’est pourquoi d’autres écrivains ont mené à leur tour des enquêtes, pour savoir si ce paradis perdu avait bel et bien existé.
La mouvance new Age s’est ensuite emparée de la légende.
Le mythe du continent de Mu a été popularisé au XXème siècle, par différents ouvrages tels que « Périls sur Mû » (Editions Fleuve Noir, 1987), « Mu, le sacré Dévoilé » (M2G Editions, 2006), ainsi que par des bandes dessinées comme « Corto Maltese, Mû » (Casterman, 1989), ou« Bob Morane, les Géants de Mu » (Lombard, 1975).
Voici une vidéo sur le continent perdu de Mu :
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=bjeqAV2XZ18]