Voter dans un pays soi-disant démocratique comme la France a t-il vraiment un sens ?

Le 4 février 2008, le Parlement réuni en Congrès à Versailles a voté le projet de loi modifiant l’article 15 de la Constitution Française. Le « Traité de Lisbonne » a donc été ratifié 3 jours plus tard par l’Assemblée, et le Journal Officiel a ensuite publié et donc entériné la participation de la France au nouveau traité européen.

Ce « Traité simplifié » est donc passé outre la volonté des français qui avaient rejeté par voie de référendum le 29 mai 2005 à 55% le projet initial, tout comme 61% des votants aux Pays-Bas en date du 1 juin 2005.


 
Voici une citation de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing

« C’est une bonne idée d’avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui ». Et un an plus tard, l’ancien président de dire: « Le rejet de la Constitution était une erreur, qui doit être corrigée ». Voilà qui est très explicite…

Le pouvoir a donc outrepassé la position majoritaire des citoyens, qui en fin de compte n’était qu’illusoire, pour relancer l’Europe et a donc sorti un « plan B » avec ce traité pour arriver à ses fins. Celui ci compte d’ailleurs 267 pages, avec environ 3000 annexes permettant de « camoufler » certains textes, et très peu de français ont dû le lire dans son entier. En l’état, il existe peu de différences avec le projet initial qui avait été soumis.

 

La loi Macron adoptée grâce au « 49/3 » en février 2015

Dernièrement, Manuel Valls a pris la décision en date du mardi 17 février 2015 d’utiliser l’article 49 alinéa 3 de la Constitution afin de faire passer en force le vote de la « loi Macron« , qui était menacée à l’Assemblée Nationale par des députés socialistes « frondeurs ». Cet article porte d’ailleurs le surnom « d’arme ultime », permettant de faire passer un projet de loi sans débat parlementaire.

Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement y recourt, avec un total de 51 applications pour la « gauche » et 32 pour la « droite », quant à elle. (Gouvernement Rocard, De Villepin, etc…)

L’opposition s’est empressée de présenter une motion de censure, qui a été rejetée, donc la loi se verra normalement appliquée en 2016.

Pour l’histoire, Emmanuel Macron avant de devenir ministre de l’économie était banquier d’affaires en 2008, quelque temps avant la chute de la banque Lehman Brothers. Il s’est attiré la sympathie d’un certain Jacques Attali (fervent partisan du Nouvel Ordre Mondial) et a été recommandé à un bras droit de David de Rothschild, François Henrot. On voit donc ici clairement le lien entre Finances et Politique.

 

Voir à ce sujet le livre « Rothschild, une banque au pouvoir » de Martine Orange aux éditions Albin Michel, avec cette citation de E. Macron lui-même: « le métier de banquier d’affaires n’est pas très intellectuel, le mimétisme du milieu sert de guide« .

 

Le candidat élu à l’élection présidentielle est celui qui est le mieux soutenu financièrement 

Dans leur remarquable ouvrage « Neuro-esclaves », les neuro-psychiatres Paolo Cioni et Marco Della Luna explorent les techniques de manipulations sociologiques et psychologiques dans de nombreux secteurs, y compris la politique. Un livre rare, qui a fait l’effet d’un pavé dans la marre dès sa parution en Italie (800 pages environ).

Les 2 auteurs y notent indépendamment de la plupart des  pays dits « démocratiques », le candidat élu à l’élection suprême est invariablement celui qui a le plus de soutien financier pour sa campagne. Plus que les idées et le charisme du candidat, il semble évident que celui qui a le plus de moyens peut faire de plus grands meetings, de déplacements, de publicités, etc…

Bref sa présence est bien plus remarquée qu’un « petit » prétendant. De plus, les financements sont plus alloués à celui qui a potentiellement les meilleures chances de réussite. Ceci est également valable aux Etats -Unis. Voilà comment parmi d’autres stratagèmes bien sûr, le pouvoir financier s’arroge le contrôle d’un état.

Dès lors, après son élection, et en toute logique, le nouveau président a « des comptes à rendre » à ses créditeurs, et donc les projets de loi et la politique générale mise en oeuvre s’en trouvent directement affectés. Ils tournent donc à l’avantage des marchés et des quelques familles richissimes qui dirigent dans l’ombre la planète. Pas étonnant de ne voir que peu de choses faites véritablement pour le peuple, et ce donc la mascarade droite/gauche ne sert qu’à endormir les électeurs et leur donner la croyance de peser dans les directions prises par le pays. Evidemment, pour ne pas trop tout de même montrer au grand jour cet état de fait, on teinte un peu « gauche » ou bien « droite » les positions gouvernementales.

Sans compter que les candidats sont introduits auparavant dans des clubs sélects comme le groupe de Bilderberg, qui manipule dans l’ombre les évènements en Europe, mais dans aussi beaucoup de parties du monde. Nous aurons sans doute l’occasion de revenir sur ce genre de « sociétés secrètes » dans des articles ultérieurs.

Voici une vidéo de Paolo Cioni, présentant son ouvrage et son décryptage sur l’Europe : 

 François Hollande sur l’article 49/3 (2006) : le lien 

Pour en savoir plus sur la loi Macron: loi Macron 

Article 49 alinéa 3 de la Constitution : article 49 

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