Le voyant Stephan Ossowiecki a marqué le XXe siècle  en Russie.  Cet homme qui lisait dans les pensées et qui voyait l’avenir a connu une fin tragique.

 

Stefan Ossowiecki fait partie de la famille des grands voyants de l’histoire. Son nom est peu connu en France mais en Pologne et en Russie, il impose le respect.

Stefan  Ossowiecki est né en 1877 à Moscou dans une famille de scientifiques. Son père était chimiste et il dirigeait une usine de produits chimiques. Sa mère était issue d’une famille aristocrate polonaise.

Il a suivi des études d’ingénieur et son père comptait sur lui pour reprendre l’entreprise familiale.

Stefan Ossowiecki était un être différent. Durant son enfance, il lisait dans les pensées de son entourage.

Tout au long de sa scolarité, il connaissait les sujets de ses contrôles à l’avance.

Après ses études secondaires, il a intégré l’Institut de Technologie de Saint Petersbourg. On dit que lors de l’examen final, il a répondu aux questions de ses examinateurs sans ouvrir les enveloppes dans lesquelles elles étaient placées. Fort surpris, ces derniers ont commencé à s’entretenir avec ce jeune homme à part…

La voyance en héritage

Sa grand-mère et sa mère étaient ouvertes à la voyance. Elles pratiquaient notamment l’écriture automatique. A- t-il baigné dans une atmosphère propice à l’éclosion de ses propres facultés de clairvoyance ? Sans doute…C’est à l’âge de 14 ans qu’il a véritablement pris conscience de ses facultés  extrasensorielles.

Au fil du temps, Stefan Ossowiecki a toujours tenté de confronter ses capacités psychiques à la science. Pour se faire, il a multiplié les expériences devant des chercheurs curieux et inventifs. Par exemple, au cours d’études, des informations étaient soigneusement enfermées dans des tubes en plomb. Il devait donner dans le moindre détail le contenu des écrits ou des dessins cachés. Un jour, il a affirmé qu’un tube contenait le dessin d’un militaire à grande moustache. Dans le tube se trouvait la représentation d’un chevalier sans peur et sans reproche.

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La réputation de Stefan Ossowiecki n’a cessé de grandir. Il n’a pas pris la grosse tête pour autant. Il adorait les plaisirs de la vie mais il ne souhaitait qu’une seule chose : prouver que l’homme était doté de pouvoirs psychiques importants et souvent méconnus du plus grand nombre. C’est pourquoi il a toujours collaboré avec les scientifiques. Ce grand voyant s’est notamment fait remarquer lorsqu’il a mis ses capacités au service de l’archéologie.

Lors d’une expérience, un ingénieur a placé un objet ancien issu de fouilles archéologiques dans une boîte scellée. Stefan Ossowiecki lui a alors dit : « c’est quelque chose de très vieux, de plusieurs milliers d’années. C’est en rapport avec des funérailles. Cet objet a des fibres, des nœuds  comme s’il était couvert d’un bandeau de tissu. C’est un pied humain pétrifié ». Et en effet, la boîte contenait un pied de momie qui avait été découverte en 1927, en Égypte.

Ceci est une anecdote mais elle reflète le talent de cet homme charismatique.

 

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Le don de soi

Au quotidien, son cabinet de voyance ne désemplissait pas. Les gens venaient pour obtenir des réponses précises sur ce qui les tourmentait.

N’oublions pas que l’époque était rude et fragile. À la fin de sa vie, la seconde guerre mondiale secouait l’Europe.  Lors de l’occupation allemande, il a fait le choix de rester à Varsovie. Les gens affluaient dans son cabinet, ils voulaient notamment savoir si leurs proches disparus étaient encore vivants, s’ils allaient revenir. Stefan Ossowiecki a toujours senti qu’il avait une mission. C’était un éclaireur qui pouvait puiser des informations dans les couloirs du temps.

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Il se devait d’être là pour aider ses semblables. Il est resté en Russie malgré le danger qui approchait à grand pas.

Cette décision lui a coûté la vie. En août 1944, ce grand voyant a été arrêté par les nazis (comme de nombreuses personnes de son quartier) puis il a été fusillé. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Stefan Ossowiecki est allé au bout de sa mission avec conscience et droiture.

Le signe d’un homme d’exception.

 

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