De nombreuses rumeurs circulent à propos d’installations prétendument « secrètes », et établies dans beaucoup de pays du monde. Avec ce nouveau dossier, nous fairons le point sur ce sujet intéressant à bien des égards. S’il est vrai qu’il est difficile d’établir avec certitude la destinée et les objectifs rééls de ces installations, nous pouvons néanmoins en dresser un aperçu, ce qui peut nous amener à nous poser de nombreuses questions dérangeantes.

En 1943, le président américain Roosevelt (1882-1945) décide d’un programme de grande ampleur, le « projet Manhattan » qui aura pour but de mettre au point une bombe nucléaire et de procéder à un essai grandeur nature sur le territoire. Les travaux de certains des plus grands scientifiques mondiaux de l’époque et leurs rapports indiquent l’objectif comme parfaitement réalisable, mais mettent également en garde contre ce genre d’armement.

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Les laboratoires de Los Alamos (Nouveau-Mexique, Etats Unis) en juin 1944

Le directeur du projet dans sa dimension scientifique, le physicien Robert Oppenheimer va réfléchir avec le plus haut niveau militaire de l’état à l’établissement de plusieurs bases à travers le pays qui devront agir en coordination afin de mettre à bien le plan: il s’agira de compartimenter les informations, chaque installation sera un « maillon de la chaîne » dans la conception de la bombe, mais sans la vue d’ensemble. La plupart des employés ne sauront pas rééllement sur quoi ils travaillent au final. Garder le secret au maximum est un atout pour la réussite et devancer notamment l’Allemagne et les Russes.

Parmi ces bases, le laboratoire de Los Alamos situé au Nouveau-Mexique, pourtant géré par l’Université de Californie, sera tenu grandement au secret concernant ses activités. Des milliers de spécialistes y seront accueillis en toute discrétion, dont des grands noms de la Physique de l’époque comme le célèbre Niels Bohr (1885-1962).

L’essai du 1er engin eu finalement lieu à Alamogordo (Nouveau-Mexique), sous le nom de code « Trinity » , le 16 juillet 1945 à 05H29.

Ceci pour dire qu’il est tout à fait possible de mettre sur pied un programme de grande ampleur, sans que tout le monde sache de quoi il s’agit. Celà reste dans des cercles très restreints. Dans cette affaire, les « bases » n’étaient pas forcément secrètes, pas toutes en tout cas, mais les objectifs l’étaient au maximum.

Les installations secrètes de nos jours à travers le monde

De nombreuses choses sont dites concernant des installations qui seraient établies dans plusieurs pays, plus particulièrement aux Etats-Unis, mais également en Russie, en Australie et en France (pour ne citer que ceux là).

Il va sans dire que les technologies mises à disposition de la population sont d’abord étudiées dans le domaine militaire et parfois longuement avant. Il ne fait aucun doute non plus que certaines restent confinées dans ce secteur, et que le public ne sait rien à leur sujet.

Ce dossier en 5 parties fera le point sur 5 bases connues:

-1ère partie: le site du plateau d’Albion (France)

-2ème partie: la base de Dulce (Etats-Unis)

-3ème partie: la zone 51 (Etats-Unis), avec des révélations étonnantes qui nous ont été faites.

-4ème partie: l’aéroport de Denver (Etats-Unis)

-5ème partie: la base de Pine Gap (Australie)

Le site du plateau d’Albion

En 1968, est inaugurée la base stratégique de tir de missiles nucléaires sur le plateau d’Albion, voulue par le président De Gaulle dans le cadre de la dissuasion militaire. En tout, 18 silos de lancement seront construits sur une surface de plus de 800 km2, à proximité de la Base aérienne 200.

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Le site du plateau d’Albion, de nos jours, avec les antennes d’écoute du réseau ECHELON

Toute la base sera sécurisée au plus haut niveau bien sûr, et elle restera officiellement en activité jusqu’en 1996, date à laquelle le président Jacques Chirac décidera de son démantèlement et de sa fermeture.

A partir de décembre de la même année, le ministère de la Défense annoncera l’envoi d’un contingent de plus de 1000 hommes de la légion étrangère, sans autre raison. Ensuite en 1997, le site sera officiellement cédé au secteur de la recherche scientifique pour des études.

De nos jours, le site accueille depuis 2003 du personnel de la D.G.S.E (Direction Générale de la Sécurité Extérieure – services secrets de l’armée française) dans le cadre d’un programme d’écoute, le réseau ECHELON qui est analogue à la N.S.A. américaine (National Security Agency).

Que se passe t-il rééllement dans ces installations?

Il serait difficile ici d’affirmer clairement des choses. Cependant, divers témoignages d’anciens militaires et mêmes de civils font état de la survenue d’évènements étranges sur la base. Selon certains, du personnel extérieur, au physique et comportement étranges, prenaient parfois le contrôle de la zone, supplantant les militaires présents. Ces curieuses personnes étaient vêtues d’un uniforme noir et arborant des insignes particuliers et restaient entre eux seulement.

Il aurait été demandé aux militaires présents de garder ceci secret, et certaines des personnes ayant témoigné auraient été menacées.

En son temps, le célèbre ufologue Jimmy Guieu (1926-2000) qui a beaucoup été ridiculisé dans les années 90, aurait lui aussi reccueilli des témoignages du même ordre et concernant le fait que la base était survolée régulièrement par de mystérieux engins (O.V.N.I.S.) et ce surtout lorsqu’il y avait des manoeuvres concernant les silos de missiles. Des phénomènes similaires nous proviennent de certaines bases américaines ou russes par exemple, avec même la déprogrammation de missiles après le survol de ces engins mystérieux.

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L’ufologue français Jimmy guieu a beaucoup été ridiculisé dans les années 90. Certaines de ses affirmations seraient elles exactes?

Nous avons déjà mentionné l’une de nos connaissances, un scientifique de haut niveau ayant travaillé pour les gouvernements français et américain. Ayant été en rapport direct avec le G.E.I.P.A.N (Groupe d’Etude et d’Information des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés), celui-ci nous a affirmé qu’il y avait bien des choses particulières qui se passaient au plateau d’Albion. Il nous a entre autre révélé qu’une fois un O.V.N.I. avait survolé les lieux et que lors de son passage,  la dalle de protection de plusieurs tonnes d’un des silos avait été soulevée et que cette affaire était parfaitement connue du plus haut niveau de l’Etat, mais placée sous le sceau du secret…

Il nous a également confirmé qu’il existait une autre base en France où il se passerait des choses clandestines. Il ne nous en a pas dit plus sur cette base, et à la question de savoir s’il y avait une présence extraterrestre dans cette base ou celle du plateau d’Albion, il a tout bonnement répondu que c’était bien possible. Nous reviendrons sur certaines de ses déclarations (sous couvert d’anonymat), et concernant la fameuse Zone 51 aux Etats Unis dans l’article en conséquence, car elles sont particulièrement incroyables.

Un rapport de la gendarmerie Nationale existe, et concerne le témoignage de plusieurs militaires sur le survol de la base du plateau d’Albion par des « boules lumineuses », dans la nuit du 20 au 21 septembre 1980. Ce rapport a ensuite été transmis à la hiérarchie, ainsi qu’aux services concernés dont le G.E.I.PA.N. Vous pouvez le consulter ci-dessous.

Dans la seconde partie de ce dossier, il sera question de la base de Dulce qui serait un lieu vraiment particulier, c’est le moins que l’on puisse dire.

Rapport en PDF sur les évènements survenus sur la base du plateau d’Albion dans la nuit du 20 au 21 septembre 1980: http://www.cnes-geipan.fr/fileadmin/geipan-doc/APT-SAINT-CHRISTOL__84__1980__T-M_PV_T_S_A__1980308460-365-1980-R.pd

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