À la frontière entre les États-Unis et le Canada, les chutes du Niagara offrent un spectacle époustouflant.

Ce lieu est marqué par de nombreuses croyances.

 

Les chutes du Niagara se composent de trois chutes d’eau : le « Fer à cheval », Horseshoe Falls au Canada, les « Chutes américaines », American Falls, et le « Voile de la mariée », Bridal Veil Falls, aux États-Unis.

Le mot « Niagara » est issu du mot iroquois Onguiaahra

Au Canada, les touristes peuvent observer ce site majestueux depuis les terrasses du Parc de la Reine Victoria.

Ceux qui se trouvent sur le sol américain doivent arpenter des chemins de randonnées pour être au plus près des chutes comme celle du Voile de la mariée.

Tourists at Niagara Falls

La vue est féérique.

L’occasion de se connecter à l’âme de ce site, qui est marqué par d’incroyables légendes.

 

L’âme des amérindiens

Les Ongiara ont vécu sur les bords du Niagara. Au sein de cette communauté amérindienne, de nombreuses personnes ont succombé à une maladie inconnue, les unes après les autres.

Les chefs de cette tribu ont alors vu la solution : il fallait calmer le dieu du tonnerre –Hinum-qui, selon les croyances populaires, vivait derrière la cascade.

Les Ongiara ont ainsi fait des offrandes à ce dieu. Ils ont envoyé des petits bateaux remplis de fleurs et de fruits dans les chutes d’eau.

Mais le résultat n’a pas été au rendez-vous.

Alors ils sont passés à la vitesse supérieure.

Bien que pacifiques, ils ont décidé de sacrifier, chaque année, l’une des plus belles filles de leur tribu.

Ce rituel  n’a rien changé. Les Ongiara mourraient toujours de cette étrange maladie.

Heureusement, il y a des belles histoires qui viennent réchauffer les cœurs.

On raconte qu’une année, la fille du Chef Oeil d’Aigle, Lelawala, a été désignée pour le sacrifice.

Elle est  montée contrainte et forcée dans un canoë blanc puis elle s’est jetée du haut de la Chute du Fer à Cheval.

 

lelawala

Les fils du dieu du Tonnerre l’ont ensuite sauvé en l’attrapant dans leurs bras. Et ils sont tombés, tous les deux, fous amoureux d’elle !

Lelawala, la belle indienne leur a dit qu’elle choisirait celui qui lui dévoilerait l’origine de la maladie qui frappait sa tribu.

Le plus jeune des frères lui a révélé la vérité : un serpent géant habitait le fond de la rivière du Niagara.

Il venait une fois par an et il empoisonnait l’eau de sa communauté.

Lelawala, retenue recluse, a pu donner cette information aux membres de sa tribu, par le pouvoir de la pensée.

La fin est digne d’un conte de fées.

Un jour, le serpent était de retour au village. Les membres de la communauté ont atta

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