Voici la première interview d’un auteur. Il y en aura d’autres à venir. Pour la première interview, j’ai demandé à Nicolas Bottin de répondre à mes questions à l’occasion de la sortie de son premier livre  Deus Corpus Minae, je creusele corps de l’Univers . Voici mon interview :

Bonjour Nico,

Date de sortie du livre : 

Le livre est sorti à la date du printemps 2013, le 21 mars ; qui pour moi à une odeur agréable de premier jet de mes pensées gardées précieusement au fond de moi depuis l’âge où je me pose des questions existentielles qui me passionnent comme tout le monde je crois.

Nicolas Bottin, qui es-tu ? 

Je viens d’une famille ouvrière, d’un père carreleur, d’une mère secrétaire très cartésien, trop d’ailleurs ; alors que la tradition catholique dont je suis issu m’a baptisé puis communié ce qui ne fait pas de moi du tout un homme de croyances actuels aux différentes religions quoique je ne remets pas en cause la vie des prophètes bien au contraire et leurs actions.

Mais je crois honnêtement qu’il est grand temps de se positionner au-delà des clivages religieux afin d’établir une religion universelle qui pourrait être belle (pour reprendre mon livre…), mais plutôt un homme de foi par le mot et pour lui sans aucune religion qui m’anime donc ; actuellement mes pensées se dirige vers une spiritualité universelle qui me semble être mienne.

Comment en es-tu venu à l’écriture ?

Tout d’abord j’ai remarqué que l’écriture soulageait mon esprit de ce qui le torturait, car je crois aux messages qui avaient l’obligation de transparaître dans ce livr,  mais aussi le résultat m’étonne encore car je ne me pensais pas capable de manier l’écriture avec justesse puisque je ne suis pas un grand lecteur de tout et n’importe quoi. Petit à petit je me suis trouvé cette passion qui me transcende quand je l’exerce, au jour d’aujourd’hui j’ai encore du mal à expliquer correctement le pourquoi du comment de ce qui m’anime, encore une question existentielle qu’il faut travailler, dur-dur.

Pourquoi as-tu choisis un titre latin « Deus Corpum Minae » ?

Je suis spirit, ce livre m’a d’ailleurs aidé énormément à accepter qui je suis et par conséquent c’est une phrase que j’ai capté par canalisation un matin au réveil alors que je ne parle pas le latin et en cherchant la traduction ; j’ai trouvé que c’était du latin du 12é siècle qui voulait dire je creuse le corps de Dieu, non pas Dieu au sens religieux mais au sens de l’univers.
J’ai alors compris que ce titre caractérisait au mieux le message que je voulais faire passer à savoir l’ouverture de sa conscience afin de mieux se connaître, je me positionne donc sur un courant de pensée qui dit que tout est en soi.

Pour les lecteurs qui ne connaissent pas encore ton livre. Explique en quelques phrases de quoi parle-t-il ?

C’est un recueil de textes avec un peu de poésie afin de titiller l’imaginaire du lecteur, c’est par l’association des mots lu que des images se forme en soi, par conséquent la poésie illustre aux mieux les textes que je propose qui ont l’air anodin en eux mais qui provoque le souvenir de l’inconscient universelle en chacun de nous car je crois en la force de la psyché et de son imagination pour tout être qui se respecte.

Tes écrits sont sous forme de poème. La poésie se fait de plus en plus rare. Pourquoi as-tu choisis ce format ?

Ce livre est un tout avec une multitude de textes à lire qui je crois doivent être lus plusieurs fois afin de découvrir les sens cachés selon les degrés de compréhension du lecteur en espérant à la deuxième lecture qu’il accède à un niveau supérieur de compréhension ; c’est le but : élever son esprit le sentir et pourquoi pas le toucher avec ses propres neurones.
Je crois aussi que tout le monde peux s’élever intellectuellement, la conscience est malléable par ses limites que la société nous impose dans l’imagination collective et c’est à nous de les dissoudre par notre volonté.

Dans ton livre tu inventes de nouveaux mots, penses-tu que notre langue française est trop figée ?

Bien sur le vocabulaire vie, il a une âme il ne demande qu’à grandir afin que tout s’explique, vraiment tout dans la totalité à valeur personnel un vocabulaire plus grand me permettrais de mettre des mots sur ce qui semble explicable que par la sensation, le vécu dis paranormal.

Dans ton livre, tu nous guide vers une ouverture de nos sens et de notre esprit. Penses-tu que notre être à un potentiel que nous ne voyons pas ?

Oui c’est un retour au source, je ne suis pas le premier à le dire, en interrogeant son intuition, cette petite voix qui nous compose la voix de son être tout le monde la ressent assez bien à moins d’y mettre un zest de mauvaise foi ; je conçois aussi la manipulation mental que nous fait subir cette société stressante avec les obligations qui l’accompagne voulant nous dire ce que nous ne sommes pas au fond de nous à des fins égoïstes et sournoises.

As-tu des auteurs ou des personnalités  qui t’inspirent dans ton travail d’écriture ?

C’est un des premiers travaux sur moi que j’ai faits d’ailleurs naturellement avec bon sens, j’imagine toujours comme des manettes dans notre tête qui indique la valeur. En ce qui me concerne j’essaye d’y placer au sommet de mon psyché des valeurs différentes auquel l’inconscient collectif l’impose. Bien sûr que des écrivains m’inspirent de si et de là, je les parcoure avec joie mais je les considère non pas comme une source d’inspiration mais comme un canal avec des messages qu’ils font passer selon leur être, qu’ils se l’admettent ou pas d’ailleurs. Je m’efforce à penser sincèrement que tout est à considérer avec la même valeur.

Que penses-tu des médias ? Que penses-tu d’internet ?

Pour le spectateur, l’avenir des médias sera en partie internet par l’autogestion de son libre arbitre grâce au pouvoir qu’il sera en lui de gérer l’information lui-même de ce qu’il veut bien comprendre ; le spectateur sera donc lui-même au cœur de l’information par son choix, il sera acteur de son information : Il pourra creuser le corps de l’univers qui est son univers comme bon lui semble.

Selon toi, quel élément de ton livre pourrait accrocher le lecteur amateur ?

Il faut aimer les rêves réels, c’est paradoxal mais ce qui rend un rêve possible c’est de le croire réel. Et je pense que ce livre prête au pays des rêves, il demande de croire en la réalité de l’âme et de l’esprit comme au sens du toucher ceux-ci qui se matérialise…

Où peut-on l’acheter ?
Tous les liens sont sur mon site : http://www.nicolasbottin.fr; ainsi que différentes lectures proposées et vidéos permettant de se faire une idée au plus juste de ce que j’aime partager.

Merci Nicolas Bottin.